Prochain conseil municipal 27 juin 2024

Rien de transcendant lors de ce Conseil municipal : une décision modificative du budget, quelques partenariats, les tarifs de la restauration scolaire, quelques avenants ou conventions…

Retrouvez ci-dessous les questions que nous avons posées ainsi que, en téléchargement, les documents relatifs à ce Conseil Municipal.

Nos questions (les réponses dans le PV en téléchargement)

Quel va être l’impact de la mise en place des nouveaux rythmes scolaires sur les animateurs ? Nous souhaitons une réponse détaillée par type d’animateur : titulaires, contractuels et vacataires.
Vont-il avoir plus d’heures, moins d’heures, leurs emplois du temps vont-ils être plus concentrés ou en revanche plus fragmentés ?
Par ailleurs, suite au mouvement de grève conduit par les animateurs il y a 2 ans, comment la situation a-t-elle évolué ? Ont-ils désormais tous accès à la formation, aux tickets restaurants, à des salaires dignes, à des indemnités de transport ?
Et qu’est-il fait pour professionnaliser et fidéliser cette filière ? Les animateurs viennent souvent de très loin. Des logements dans le parc social leurs sont-ils proposés ?

Des nouvelles quant à la commercialisation de la fibre optique à Saint-Cloud ?
Quelles démarches avez-vous entreprises ?

Cette intervention n’est pas réellement une question car le sujet ne relève pas de la compétence municipale. Mais, les élus Saint-Cloud Rive Gauche ont jugé indispensable de relayer une information passée presqu’inaperçue et dénoncer une décision injuste, arbitraire et inhumaine.

Décision qui peut impacter notre ville comme les 35 autres du département à plus ou moins grande échelle. Dans le département (hors Paris) le plus riche de France, cette situation est inacceptable.

Les critères d’accueil dans les hébergements d’urgence se sont durcis. Désormais, les familles ne sont plus accueillies dès lors qu’elles ne rentrent pas dans les critères de priorisation pour l’hébergement d’urgence à l’hôtel fixés par la DRIHL : familles avec enfant de moins de 3 ans, femmes enceintes, personnes victimes de violence ou porteuses de handicap.

Le nombre des hébergements en hôtel a été ainsi réduit de 300 places et aucune solution de relogement n’est proposée aux familles.

L’application de ces critères conduit à la fin de la prise en charge par le 115 de nombreuses familles n’y répondant plus (plus d’une centaine sur notre département). Depuis le début du mois d’avril, ces familles se sont vus ou se voient notifier l’injonction de quitter les lieux dans un délai de 15 jours à 1 mois

Cette décision est inhumaine et inadmissible.
Il est important de rappeler ce que stipule la Loi : « Toute personne sans abri en situation de détresse médicale, psychique ou sociale a accès, à tout moment, à un dispositif d’hébergement d’urgence. » (Art. L345-2 du code de l’action sociale et des familles). En outre « toute personne accueillie dans une structure d’hébergement d’urgence doit pouvoir […] y demeurer, dès lors qu’elle le souhaite, jusqu’à ce qu’une orientation lui soit proposée. Cette orientation est effectuée vers une structure d’hébergement stable ou de soins, ou vers un logement, adaptés à sa situation » (Art. L345-2-2 du code de l’action sociale et des familles).

La vulnérabilité des familles se trouvant à la rue est incontestable! Chacun sait que ces personnes sont victimes de toute forme de violences quotidiennes.
Les familles, et particulièrement les enfants, y sont en danger.

Les associations, les travailleurs sociaux, les enseignants sont extrêmement inquiets de cette situation qui risque de ruiner tous les efforts d’insertion, de socialisation et d’éducation qu’ils mettent en œuvre tous les jours.

La date d’effet de cette mesure a déjà été reportée 2 fois. Une 1ère fois jusqu’au 7 juillet, début des vacances scolaires, une 2ème fois à une date non encore connue à ce jour.

Aussi, nous devons, tous et chacun dans la mesure de nos moyens, soutenir les acteurs de terrain et maintenir la pression sur les instances décisionnaires pour mettre un terme à cette mesure indigne.

Documents du Conseil municipal du 5 juillet 2018