Évènement politique majeur le 16 novembre 2023 …
Notre tribune dans le Saint-Cloud Magazine de janvier 2024
… Je m’appelle Alain Montet et j’ai fait mon entrée au Conseil municipal !
Rassurez-vous, je vais bien, il ne s’agit que d’une accroche pour m’assurer que vous allez lire l’article ! Je remplace Irène Doutsas qui a démissionné, son arrivée était liée au décès de Catherine Nado. Je pense à elles en prenant la place laissée vacante.
Alors Conseiller Municipal 9 ans après ? Ayant été élu de 2008 à 2014, j’ai retrouvé la même salle avec les incontournables peintures de Gaston (Latouche) que je commence à connaître par cœur, des têtes forcément nouvelles et le même Maire.
Question rituelle : à quoi servons-nous en tant que conseiller d’opposition ?
Vous avez remarqué le vocabulaire ? Majorité // Opposition. Alors que le vrai terme devrait être, puisqu’il y a une majorité, de parler de minorité.
Ce n’est pas infamant d’être une minorité. Pourquoi une minorité devrait être systématiquement assignée à l’opposition ?
La démocratie dans les Conseils Municipaux pourrait être plus aboutie. Je ne fais pas un procès à Eric Berdoati, ce constat est partagé par des élus minoritaires de gauche et de droite. L’humus de la démocratie, c’est la diversité politique. Sans elle on frise la consanguinité politique, ce qui n’est jamais bon signe.
Pour améliorer la démocratie dans les Conseils Municipaux, pas mal d’idées sont envisagées.
La « prime majoritaire » donnée à la liste parvenue en tête de l’élection est trop massive. Sans compromettre la stabilité des Conseils Municipaux, ramener la prime majoritaire à 25 % (au lieu de 50 %) serait plus respectueux du vote des électeurs et favoriserait l’émergence d’une culture du compromis.
Donner la possibilité aux élus municipaux minoritaires d’inscrire des questions à l’ordre du jour du conseil municipal : ce privilège est pour l’instant réservé aux maires. Comme pour les niches parlementaires permettant aux groupes d’opposition de soumettre des propositions de lois.
Faciliter les contre-pouvoirs, la loi devrait prévoir, en cas d’interrogation ou d’alerte d’élus minoritaires, une obligation de réponse de l’autorité préfectorale dans un délai d’un mois.
La démocratie ce n’est pas l’absence de conflits mais la volonté de s’entendre sur les modalités démocratiques pour les régler. Ces mesures y contribueraient.
Nous vous souhaitons un bon démarrage en 2024 et tout du long.
Vous pouvez suivre notre activité d’élus (et bien d’autres choses sur notre vie politique locale) : www.surlarivegauche.fr
Xavier Brunschvicg // Alain Montet
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