Saint-Cloud, laisse béton !

La mairie de Saint-Cloud ressemble beaucoup au gouvernement actuel : des élus qui gèrent la ville, oui. Mais qui ne proposent aucun projet ambitieux pour ses habitants. Quel projet d’envergure pour la préservation de notre cadre de vie ? Quel projet pour loger ceux qui travaillent dans notre ville ? Quel projet pour faire de Saint-Cloud une ville d’avant-garde ?

La restructuration des 3 Pierrots et le marché des Avelines sont les deux seules perspectives qui nous sont offertes. Quelques grammes de béton… sans politique écologique volontariste pour les accompagner.

Parkings, marché, 3 Pierrots, cours des écoles, voierie : que faisons-nous pour réaliser des sols alternatifs non étanches ? Pour récupérer les eaux de pluie et les intégrer dans la verdure ? Pour végétaliser les sols de façon conséquente ?

Alors que l’Etat et les agences de l’eau peuvent subventionner ces aménagements. Alors que la raréfaction de l’eau s’invite dans le débat public. Et parce que les clodoaldiens souhaitent bénéficier d’un espace culturel et d’un marché, mais ne veulent pas d’une ville de béton.

Démolition des belles demeures, constructions d’immeubles uniformisés. Que faisons-nous pour nous assurer qu’il s’agit des entreprises du bâtiment les plus avancées en matière de respect des normes sociales et environnementales ? Qu’a-t-il été prévu pour que ces constructions puissent récupérer et réutiliser les eaux de pluie ?

Nous avions déjà proposé dans notre grand Livre vert la nécessité d’un pilotage intelligent de l’électricité, comme des autres fluides : eau, eaux usées, gaz : https://www.surlarivegauche.fr/saint-cloud-rive-gauche/campagnes/le-grand-livre-vert/

Sommes-nous à la hauteur des enjeux actuels face au défi que représente la réutilisation des eaux dans notre ville ?

Privilégier les espaces verts, les rues pour piétons, les pistes cyclables : ce que nous proposons, c’est faire face aux enjeux climatiques.  

Loger sur place ceux qui travaillent chez nous, ce n’est pas seulement rendre service aux clodoaldiens – il suffit de constater les horaires réduits des crèches tous les jours de grève pour permettre aux employés de rentrer chez eux. C’est réduire les déplacements, réduire les embouteillages. C’est privilégier la mobilité douce et redonner leur place aux sols perméables.

Les clodoaldiens votent-ils donc seulement pour élire des gestionnaires ?

Irène Doutsas et Xavier Brunschvicg