Tribune publiée dans le Saint-Cloud Magazine de mai 2018
Saint-Cloud 2018
Si nous habitons à Saint-Cloud, c’est que nous l’avons pour la plupart choisi, que nous aimons cette ville, sa douceur de vivre, sa situation géographique, son cadre de vie… Doit-on se contenter de ce que nous avons ou doit-on chercher à améliorer les conditions de vie de ses habitants ? Malgré ses nombreux atouts, rappelons que Saint-Cloud, en 2018, c’est :
- Toujours pas de fibre optique dans toute la ville, notamment les zones pavillonnaires.
- Un site internet qui date du XXème siècle.
- Toujours pas d’accès internet dans l’ensemble des salles de classe.
- Des chaussées et des trottoirs défoncés.
- Une ville sanctionnée par l’Etat qui l’a placée sous tutelle (« état de carencement ») en raison du non-respect de ses obligations en matière de logement social.
- Des séjours de vacance insuffisants pour les enfants.
- Des escalators systématiquement en panne à la gare.
- Toujours pas de Dojo pour les arts martiaux.
- Presque pas de pistes cyclables.
- Un nombre d’ATSEM en maternelle pour aider les enseignants qui a été drastiquement diminué.
- Un manque de moyens flagrant dans la mise en œuvre des rythmes scolaires.
- Pas de lieu d’accueil pour les jeunes.
- La couverture des tennis des Coteaux promise depuis des années mais toujours pas réalisée.
- La rénovation du marché des Avelines au point mort.
- Toujours pas de budget participatif et un manque cruel de concertation locale.
- Pas de prime d’achat pour les vélos électriques.
- Un sous-investissement chronique.
- …
Bref, une majorité municipale qui ronronne, qui considère ses administrés comme une clientèle électorale captive, qui ne se projette pas dans l’avenir et qui manque d’idées.
Et si on changeait ?
Catherine Nado et Xavier Brunschvicg
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