I have a dream…

Le 28 août 1963, Martin Luther King prononce son célèbre discours « I have a dream », devant le Lincoln Memorial à Washington, à l’occasion de la Marche pour l’emploi et la liberté. Loin de nous l’idée de galvauder la portée et la profondeur de ce discours historique.

Mais à notre tout petit niveau, nous aussi nous avons un rêve : que ce satané escalier mécanique de la sortie haute de la gare de Saint-Cloud fonctionne enfin !

Cela fait plus de 15 ans que cet escalier est systématiquement en panne. Cela fait des années que les handicapés, les poussettes ou les personnes chargées de bagages ne peuvent l’emprunter. Des années que nous nous battons pour qu’il soit remis en état. Des années que la Mairie ne fait rien, procède à des travaux de fortune minimes qui au bout d’une semaine s’avèrent vains car l’escalier retombe en panne, invoque sans relâche des excuses fumeuses, renvoie la responsabilité à la SNCF ou prétexte que cela ne sert à rien de faire des travaux dans la mesure où la gare va connaître de profondes transformations avec la construction de la gare du Grand Paris dans au mieux 15 ans…

Enfin la Mairie a bougé et l’escalier mécanique a été entièrement remplacé. Il est neuf de chez neuf. Mais tant qu’il ne sera pas couvert pour le protéger des intempéries, ce que la Mairie refuse de faire de peur que des sans-abris y trouvent refuge, soyez assurés qu’il retombera bientôt en panne. Et il n’y a toujours pas d’ascenseur pour permettre aux mêmes handicapés, poussettes ou personnes chargées de bagages de descendre vers la gare.

Bref, s’il y a 15 ans le dossier avait été pris à bras le corps, tout serait réglé depuis longtemps et nous n’aurions pas besoin d’attendre 15 ans de plus pour disposer d’une solution pérenne permettant de monter ET de descendre. La Mairie nous offre un nouvel exemple de sa propension à se la jouer « petit bras » et à se contenter de bricolage là où il faudrait des mesures réellement volontaristes.

Mais soyez patients et continuez à rêver. D’ici 15 ans vous aurez peut-être un ascenseur…

Irène Doutsas et Xavier Brunschvicg