L’action sociale moins importante que la sécurité ?

Cela fait plusieurs années que la création d’une police municipale à Garches est évoquée. Nous y voilà donc !

Annoncée pour pallier le désengagement, bien réel, de la police nationale, son coût est évalué à 250.000 euros par an. Même si la mutualisation avec Vaucresson doit permettre des économies, nous croyons difficilement à ce montant. Il sera bien ardu alors de ne pas augmenter les impôts sauf à rogner sur d’autres dépenses aussi utiles aux Garchois.

Dans le même temps, depuis plusieurs années, le département se désengage de sa compétence principale, l’action sociale. Alors qu’autrefois l’accès aux travailleurs sociaux du département, présents en mairie, était simple, au fil des années c’est devenu de plus en plus compliqué. Il faut aller à Boulogne sans être certain d’avoir un rendez-vous car les demandes sont trop nombreuses pour être satisfaites. L’absence de dossiers de demandes d’aide présentés en CCAS témoigne de cette carence.

Le recrutement par la ville de Garches d’une assistante sociale permettrait de débloquer des dossiers en attente et d’offrir aux Garchois qui en ont besoin un accompagnement social que le département ne leur propose que peu ou plus. Les besoins sont pourtant bien réels !

Pourquoi accepter de pallier le désengagement de l’état en matière de sécurité et ne pas faire de même, et pour un coût bien moindre, lorsque c’est le département qui n’est pas à la hauteur de ses obligations en matière d’action sociale ?

Françoise Guyot et Philippe Herzog