Dans les crèches et les écoles de Garches, les repas sont préparés chez un prestataire extérieur puis stockés à basse température, entre 0 et 3°. Parfois préparés deux ou trois jours à l’avance, voire plus, ils sont ensuite réchauffés après livraison dans les crèches et les écoles. C’est la liaison froide. Pendant tout ce processus, ils perdent beaucoup de leur saveur et de leurs qualités nutritives.

Pourquoi revenir à une préparation locale des repas ?

  • Pour maîtriser l’approvisionnement en aliments sains et augmenter progressivement la part du bio.
  • Pour offrir aux enfants des mets de qualité et une cuisine qui respecte les saveurs.
  • Pour sensibiliser les enfants et leur famille à une alimentation durable, respectant la saisonnalité.
  • Pour soutenir la production locale en agriculture biologique, favoriser les circuits courts et tout ce qui concourt à la préservation de notre environnement.

Quelle démarche en amont du projet ?

De nombreuses collectivités de toute taille ont déjà fait le choix d’une préparation locale des repas et d’augmenter la part du bio. L’association Un plus bio s’est donné pour mission d’accompagner l’évolution des pratiques alimentaires par la valorisation et le partage d’expérience, l’accès à des ressources et guides pratiques.

La mobilisation de nombreux services municipaux au sein d’une équipe en charge du projet est indispensable : petite enfance, affaires scolaires, affaires sociales, développement économique, espaces verts. Mais aussi les enseignants, les parents d’élèves, les associations telles que les Jardins Familiaux ou l’ASEVE.

Un état des lieux des ressources du territoire, filières existantes, producteurs locaux doit permettre d’évaluer les capacités d’approvisionnement. L’agriculture bio est en forte progression dans les Yvelines.

Les axes de réflexion à mener

À partir d’une estimation des investissements requis, le choix devra être fait entre cuisine centrale en liaison chaude ou cuisines décentralisées dans chaque école ou crèche. La recherche de subventions permettra de réduire le coût pour la commune.

Le projet s’appuiera sur des personnels formés à la restauration collective. Plusieurs emplois seront créés. Le lycée Santos Dumont pourrait être associé à la démarche.

L’approvisionnement sera pensé dans un objectif de recherche de qualité tout au long de l’année, de soutien au tissu productif local et avec un souci de maîtrise des prix. Le fractionnement des marchés en nombreux lots et l’inclusion dans les appels d’offre de critères de qualité et de respect de l’environnement favoriseront les producteurs locaux.

Maîtriser les coûts

Lutter contre le gaspillage, analyser et peser les restes non consommés, proposer des portions de différentes tailles pour que les enfants puissent se servir en fonction de leur appétit, couper les fruits en quartier, travailler sur le type de recette et le surplus à cuisiner.

Réduire la part de viande au profit des protéines d’origine végétale. C’est bon pour la santé et bon pour le climat.

Faire le choix d’une « cuisine de marché » avec des produits de saison, bruts et en vrac.

La rédaction

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